En pente montante ou descendante

Pierreuse, un quartier niché sur la colline (des Coteaux de la citadelle), un quartier fait de bric et de broc, de hauts et de bas... un quartier dont la pente des rues façonne tant le bâti que l'habitus. En 2002, nous avons installé nos bureaux. Puis, est arrivé une décennie durant laquelle le labo s'est très fortement impliqué 😉 Voyez donc... 

Un si petit quartier avec un si grand nombre d’ASBL, ce n’est pas courant : Barricade, Imagine Le Monde, Casa Nicaragua, Librairie Entre-temps, Maison des Jeunes, Ferme de la Vache (CPAS), Thermos, Terrain d’aventure, Rat’Contart, etc.

Petit quartier historique à deux pas de la Place Saint-Lambert, Pierreuse cultive une indépendance rebelle et puise son art de vivre dans l’histoire et les activités de rue.

Encore active aujourd’hui, la meeeling, newsletter du quartier, distribue les infos aux habitants et sympathisants de Pierreuse.

Nous avons relancé le journal de quartier avec comme nouveau titre katmildiz.

Le mölkky est arrivé sur Liège via notre quartier (mariage belgo-finlandais). Sa pratique est courante, que ce soit au Terrain d’aventures ou à la Fête en Pierreuse. C’est tout naturellement que nous avons animé notre petite plaine de jeux avec les joyeuses quilles.

Le mölkky est un formidable outil pour faire rencontrer et fédérer les habitants. Les plus mordus ont formé un club.

A l’heure de la digitalisation, un panneau d’affichage de quartier nous a paru essentiel. C’est notre panok, toujours fièrement dressé au coeur du quartier.
Tradition encore perpétuée actuellement, les Assiettes satiriques animent le dimanche matin de la Fête et font jaser dans les chaumières durant des semaines.

Le Bonjour chez nous est notre welcome pack avec les infos pratiques, le bottin altermondain (sic) et les dépliants des assoces, rassemblés dans une enveloppe dessinée lors d’un atelier avec les enfants.

Dans les années 60, Pierreuse a accueilli 200 familles de mineurs venant de Lercara Friddi. L’influence sicilienne est encore présente dans le quartier. Le projet le plus essentiel est le maintien de cette « vie de rue » : boire un verre et papoter avec ses voisins, s’asseoir sur les bancs pour regarder les passants… qui montent et qui descendent.